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IMG_4003RB Lucas Cranach I 1471-1553 Weimar Vierge à l'Enfant Maria mit dem Kinde Virgin and by jean louis mazieres

Lucas Cranach I 1471-1553 Weimar Vierge à l'Enfant Maria mit dem Kinde Virgin and Child München Alte Pinakothek. LA FEMME DANS LA PEINTURE DE L'EUROPE CATHOLIQUE L'art en général, et la peinture en particulier, témoignent de l'importance accordée à la femme dans la civilisation européenne. Mais l'image de la femme a évolué selon le contexte idéologique, les croyances en vigueur à telle ou telle époque de l'histoire européenne. En faisant commencer l'histoire européenne de l'art vers 500 c'est à dire avec le christianisme, le sujet de la femme dans la peinture de l'Europe sera évoqué au travers de cinq dossiers : 1° La femme dans la peinture de l'Europe catholique. De 500 à 1500 environ. Toutefois la peinture de chevalet ne débute que vers 1300. Auparavant la peinture se manifeste au travers des fresques, des mosaïques, des vitraux et dans les livres : les enluminures. 2° La femme dans la peinture de l'Europe Catholique et Humaniste. De 1500 à 1800 environ 3° La femme dans la peinture des Pays Bas Protestants au 17è siècle 4° La femme dans la peinture de l'Europe idéologiquement plurielle du 19è siècle. 1800-1950 environ 5° La femme dans l'Art Contemporain Officiel. 1950... Les femmes ont une image très présente, même omniprésente, et très favorable, sous certains angles de vue, dans la religion catholique et dans celle orthodoxe. Une image dont témoigne l'art de la peinture, avec ses innombrables représentations de la Vierge Marie, et ses multiples Saintes. Ces images de la femme ont été fondamentales par leur influence non seulement religieuse, mais aussi sur la société dans son ensemble. Toute la culture de l'Europe, du bas en haut de l'échelle sociale, a subi l'influence de cette représentation constante de la femme, et surtout de la mère et de l'enfant. Bien sûr Marie et les Saintes n'ont rien à voir avec la déesse de l'Amour (Aphrodite -Vénus), ou de la chasse (Artemis-Diane), ni avec les Nymphes que poursuivaient Apollon ou Pan, ni avec les Bacchantes et Ménades qui accompagnaient Dionysos. L'Europe chrétienne constitue incontestablement une rupture idéologique très profonde par rapport aux conceptions du monde qui étaient celles de l'Antiquité gréco-romaine. Avec le Christianisme la femme nue disparaît. La seule exception à la non représentation du nu féminin dans l'art de l'Europe catholique est Eve. Compte tenu du contexte paradisiaque, il n'était pas possible d'habiller Eve, ni Adam, avant la Chute. Deux feuilles ont suffit. Ce n'est qu'après la Chute qu'il a été possible de les recouvrir d'une peau de mouton. Il s'était produit un refroidissement climatique d'ordre idéologique. Les refroidissements climatiques, comme les réchauffements climatiques, sont souvent aussi d'ordre uniquement idéologique. La femme idéale, dans l'Europe catholique et orthodoxe, s'habille donc, et l'érotisme est totalement absent de la peinture médiévale. Les Evangiles ne sont pas propices à l'érotisme. Pendant toute la période romane et gothique l'Ancien Testament n'est pas une source d'inspiration très importante pour la peinture européenne. Donc pas encore de "Lot et ses filles", de "Bethsabée ou de Suzanne au bain", de Judith aguicheuse et vengeresse. Il faudra attendre la seconde période, après la "Renaissance". Mais la femme idéale ne se voile pas. C'est l'image de la Vierge et de la Mère qui prévaut absolument avec le christianisme. L'Amour toujours, mais l'amour sacré, mystique, et l'amour maternel succèdent à l'Amour profane. Dieu n'est pas Zeus, il ne court pas après les filles. Cette image de la femme, même "seulement" vierge et mère, a beaucoup contribué à créer une situation sociale et politique de la femme infiniment plus favorable en Europe que dans d'autres civilisations, notamment la Chine et l'Islam. A l'exception toutefois de la civilisation indienne qui a multiplié elle aussi les images de la Déesse et de la femme en général. Sans aucunement exclure le nu féminin et sans faire l'impasse sur la sexualité et l'érotisme. Cette caractéristique hindoue, l'intégration de l'amour physique dans la philosophie et la religion est unique à l'échelle des grandes civilisations de notre ère. Elle ne sera pas reprise par le courant dérivé du Brahmanisme qu'est le Bouddhisme. Aux racines de la culture européenne, les déesses Grecques avaient certes un statut éminent, pratiquement équivalent aux Dieux. Mais le rôle de la femme grecque, celle mortelle et non divine, était habituellement tout à fait limité à la vie privée. Dans la société romaine, il est vrai, la situation était très différente, dès la fin de la République. Il est attesté par l'histoire que l'implantation victorieuse du Christianisme dans l'Empire Romain doit énormément aux femmes de l'Empire romain. Le nombre important des martyrs femmes, généralement de la haute société, victimes des diverses persécutions impériales avant Constantin le Grand en est la preuve. Il semble que l'importance du rôle social de la femme dans la société européenne, a eu aussi ses sources dans certains aspects de la culture des peuples de l'Europe au Nord des Alpes : Celtes, Germains, Scandinaves, Slaves. Mais la religion chrétienne, catholique et orthodoxe a donné à la femme une importance décisive dans la société européenne. La longue lutte de l'Eglise pour imposer le mariage indissoluble était dirigée contre les pratiques germaniques de répudiation des femmes à la seule initiative de l'homme. Les exemples les plus connus concernent bien évidemment les familles aristocratiques et royales d'Europe, comme par exemple le Roi de France, Philippe Auguste. Cette image de la femme, vierge sans défense, ou épouse et mère pacifique et protectrice de l'enfance et des faibles a aussi beaucoup contribué à apaiser une société dans laquelle la légitimité politique reposait sur la force des armes, la violence physique. Marie n'est pas seulement en effet un archétype symbolique de la Mère, elle est aussi celui de l’Épouse et de la Famille. Marie n'est pas seulement la Vierge à l'Enfant ou la Mère au pied de la croix, la "Mater Dolorosa" des Pieta et Mises au Tombeau. Marie est aussi l'épouse des innombrables Mariage de la Vierge, Visitations, Nativités, Adoration des Mages ou des Bergers, Fuites en Égypte, Présentations au Temple, Circoncisions. Dans toute cette iconographie, le mari, Joseph, est toujours discrètement mais clairement présent. Et ce n'est évidemment pas un hasard, mais la traduction d'une volonté de l’Église d'affirmer l'importance du rôle de la cellule familiale. Il faut ajouter encore les "Saintes Familles" ou "Saintes Parentés", qui sont aussi nombreuses, et qui élargissent le modèle au cercle d'une famille plus large que le couple parental. Cet effort "féministe", à l'intérieur du concept de famille, est un constat de fait qui résulte de la seule observation de l'art catholique. Un constat qui déplait beaucoup à certaines idéologies, profanes ou religieuses, actuellement dominantes en Europe, acharnées, depuis trois siècles à donner des religions catholiques et orthodoxes l'image de doctrines tout à fait abrutissantes et rétrogrades. C'est ce modèle de la femme et de la famille, un modèle universel, pas seulement catholique, qui est pris pour cible depuis un demi-siècle par les idéologues au service des Grands Influents qui dominent l'Occident. Preuve que le modèle de société qui a été celui du catholicisme dérange encore beaucoup les projets de certaines sectes contemporaines. Pendant toute l'époque gothique la femme est triplement symbolique. - Symbole de la chute de l'homme (Eve ) Puis symbole de sa rédemption (Marie). Première symbolique dialectique, subtilement évocatrice des rapports homme-femme. - Symbole de l'Amour Sacré, mystique, avec la Vierge Marie et les saintes. Symbole aussi de l'amour de l'enfant et de la famille. - Symbole plus global de l'amour des êtres et de leur protection, notamment des pauvres et des faibles contre les riches et les violents. Ce symbole est évoqué par l'iconographie des Vierges de Protection ou de Miséricorde. Le féminisme de la civilisation catholique est encore très clairement apparent dans l'art des portraits officiels, de Théodora à Blanche de Castille en passant par Éléonore d'Aquitaine les femmes n'ont pas cessé de tenir un rôle politique important dans l'Europe Catholique. Pas seulement dans le royaume de France. Elles ont gouverné l'Espagne (Isabelle de Castille), les villes italiennes (Mathilde de Florence), et tenu un rôle politique constant au niveau des principautés et duchés ( Béatrice de Provence, Anne de Bretagne), des comtés et des seigneuries. Un rôle politique qui se poursuivra pendant la période de l'Europe Catholique et Humaniste (Catherine et Marie de Médicis, Marie Thérèse d'Autriche, Élisabeth I d'Angleterre..) . Un rôle politique qui ne cessera qu'en conséquence de la Révolution française. Ce constat du rôle politique éminent et officiel, pas seulement dans le secret des alcôves, de la femme ne peut être fait dans les pays musulmans, au Japon, en Inde, même dans l'Inde non islamisée et rarement en Chine qui a cependant connu quelques impératrices épouses ou douairières redoutables. La particularité de cet art catholique médiéval est d'autre part d'avoir été univoque et inter-social. - Univoque, car cet art est l'expression d'une idéologie unique : le christianisme catholique à l'ouest de l'Europe, le christianisme orthodoxe à l'est. Une idéologie religieuse qui n'a pas de concurrence sérieuse dans la société médiévale, et qui modèle totalement la société européenne, de manière relativement efficace, au plan éthique et esthétique. - Inter-social, car c'est en effet un art partagé par toutes les couches de la population européenne du haut en bas de l'échelle sociale. Ce art est bien sûr idéologiquement conçu et même imposé par les élites aristocratiques, religieuse et laïque du temps. Mais il est exécuté par des artistes-artisans qui sont tous d'origine populaire, et il est destiné à un public qui représente toutes les classes sociales, de l'aristocratie à la paysannerie illettrée. Il n'y a pas d'art réservé à telle ou telle catégorie de la population, pas d'art pour l'élite, pas d'art, différent, pour le peuple. Toute la société a le même art. C'est ainsi que l'image de la femme, telle que la propose en modèle la religion catholique et orthodoxe s'impose de haut en bas de la société médiévale : Epouse et mère, ou vierge. Dans tous les cas aimée, honorée, couronnée comme reine dans les cieux, et désignée comme protectrice des faibles et des innocents, sur terre. La critique est facile, mais il y a pire comme modèle féminin. Conceptuellement le modèle hindouiste est très supérieur. Bien sûr le modèle hindouiste d'avant la colonisation islamique, dont l'influence fut catastrophique pour les femmes du sous continent indien. Le modèle hindouiste est beaucoup plus complexe que celui chrétien, beaucoup plus exhaustif par la diversité et la multiplicité de ses approches de la femme et de l'être humain en général. Comprendre que La Vérité n'existe que hors du monde, et que le monde du vivant, et de la mort, qui lui est inséparable, est seulement le lieu où se rencontrent et s'affrontent des vérités partielles et multiples, d'apparences contraires, est un privilège multiséculaire de la pensée hindouiste. Un privilège spirituel, mais aussi conceptuel, rationnel. De l'ordre d'une raison humble qui n'est pas celle, orgueilleuse, prétentieuse, de la Déesse Raison des "Lumières". Mais c'est un fait que le modèle catholique et orthodoxe a été à la base d'une société comparativement plus libérale pour la femme que dans bien d'autres civilisations. C'est en réalité avec la révolution française et le code napoléon que le statut de la femme va considérablement régresser en France et à sa suite dans toute l'Europe. Il faudra attendre l'entre deux guerres, et parfois même après la seconde guerre mondiale, pour que le statut de la femme européenne récupère quelque égalité comparable à ce qui était son statut à l'époque médiévale ou au 18è siècle. C'est un fait aussi que cet archétype de la femme a inspiré magnifiquement l'art européen. Cette conception de la femme a été créatrice de Beauté et de Sens pendant plusieurs siècles, même au delà de la stricte période où l'idéologie religieuse catholique ou orthodoxe a régné sans concurrence aucune sur l'Europe. La foi de cette époque n'est plus partagée par une grande majorité de la population contemporaine en Europe. Mais la signification morale et sociale de cette peinture, de ce modèle de la femme, reste accessible à beaucoup de monde. Même aux athées, aux agnostiques ou aux croyants en d'autres idéologies, religieuses ou profanes. Le fait que ce modèle soit aujourd'hui la cible privilégiée de certaines idéologies contemporaines démontre sa permanence dans les mentalités occidentales, sans parler des autres cultures, inspirées par l'islam, l'hindouisme, le bouddhisme, le confucianisme. Il en est de même de la beauté de cet art. Son esthétique n'est pas sérieusement remise en cause. Comme pour l'art paléolithique, l'art de la Crète minoenne, l'art égyptien, l'art gréco-romain, l'art hindou, l'art bouddhiste, l'art des lettrés chinois, l'art japonais, l'art musulman, l'art amérindien, l'art nègre etc... Le Beau, diversement apprécié à titre individuel, et le Sens, le sens global, la signification essentielle, restent universellement perceptibles. Malgré la diversité des cultures, la succession des générations, et les différences de croyances. Un art réellement universel, pas mondialiste. car cet art qui a franchi l'épreuve du temps et des civilisations est le témoin d'une diversité nécessaire à la Vie. La diversité des cultures, des croyances, des idéologies, c'est à dire leur respect, et le respect du territoire nécessaire à leur épanouissement, est aussi importante que la diversité et le respect des êtres vivants et de leurs biotope. (A suivre ! ) THE WOMAN IN THE PAINTING OF CATHOLIC EUROPE Art in general, and painting in particular, bear witness to the importance accorded to women in European civilization. But the image of women has evolved according to the ideological context, the beliefs in force at this or that time in European history. By starting the European art history around 500, ie with Christianity, the subject of women in the painting of Europe will be evoked through five dossiers : 1 ° The woman in the painting of Catholic Europe. From 500 to 1500 approximately. However easel painting began only around 1300. Previously painting is manifested through the frescoes, mosaics, stained glass and in books: the illuminations. 2 ° The woman in the painting of Catholic and Humanist Europe. From 1500 to 1800 approximately 3 ° The woman in the painting of the Protestant Netherlands in the 17th century 4 ° The woman in the painting of the ideologically plural Europe of the 19th century. 1800-1950 approximately 5 ° The woman in the Official Contemporary Art. 1950 ... Women have a very present image, even omnipresent, and very favorable, from certain angles of view, in the Catholic religion and in the Orthodox religion. An image evidenced by the art of painting, with its innumerable representations of the Virgin Mary, and his many holy women . These images of the women were fundamental not only by their religious influence, but also ont the society as a whole. The whole culture of Europe, from the bottom to the top of the social ladder, has been influenced by this constant representation of the woman , especially of the mother and the child. Of course, Mary and the Holy Women have nothing to do with the goddess of Love, (Aphrodite-Venus) or hunting (Artemis-Diane), nor with the Nymphs pursued by Apollo or Pan, nor with the Bacchantes and Maenads who accompanied Dionysus. Christian Europe undoubtedly constitutes a very deep ideological break with the world views that were those of Greco-Roman antiquity. With Christianity the naked woman disappears. The only exception to the non-representation of the female nude in the art of Catholic Europe is Eve. Given the paradisiacal context, it was not possible to dress Eve or Adam before the Fall. Two leaves were enough. It was only after the Fall that it was possible to cover them with a sheepskin. There had been a climatic cooling of an ideological nature. Climate cooling, like climate warming, is often only ideological. The ideal woman, in Catholic and Orthodox Europe, thus dresses, and eroticism is totally absent from medieval painting. The Gospels are not conducive to eroticism. Throughout the Romanesque and Gothic period the Old Testament is not a very important source of inspiration for European painting. So not yet "Lot and his daughters", "Bathsheba or Suzanne in bath", no Judith séductive and vengeful. It will be necessary to wait for the second period, after the "Renaissance". We will see why. The ideal woman does not veil herself . It is the image of the Virgin and the Mother that absolutely prevails with Christianity. Love always, but the sacred and mystical love and the maternal love, succeed to the profane Love. God is not Zeus, he does not run after girls. This image of the woman, even "only" virgin and mother, has contributed much to create a social and political situation of the woman infinitely more favorable in Europe than in other civilizations, in particular China and Islam. With the exception, however, of the Indian civilization which has also multiplied the images of the Goddess and the woman in general. Without excluding the female nude and without ignoring sexuality and eroticism. This Hindu characteristic, the integration of physical love in philosophy and religion is unique to the scale of the great civilizations of our era. It will not be taken up by the current derived from Brahmanism that is Buddhism. At the roots of European culture, the Greek goddesses certainly had an eminent status, almost equivalent to the Gods. But the role of the Greek woman, the mortal and not divine, was usually quite limited to private life. In Roman society, it is true, the situation was very different, from the end of the Republic. It is attested by history that the victorious implantation of Christianity in the Roman Empire owes a great deal to the women of the Roman Empire. The large number of female martyrs, generally of high society, victims of various imperial persecutions before Constantine the Great is proof of this. It seems that the importance of the social role of women in European society has also had its roots in certain aspects of the culture of the peoples of Europe north of the Alps: Celts, Germans, Scandinavians, Slavs. But the Christian, Catholic and Orthodox religion has given women a decisive importance in European society. The long struggle of the Church to impose indissoluble marriage was directed against the Germanic practices of repudiation of women at the initiative of man alone. The best-known examples obviously concern the aristocratic and royal families of Europe, such as the King of France, Philippe Auguste. This image of the defenseless virgin woman, or wife and peaceful mother and protector of childhood and the weak has also contributed much to appease a society in which political legitimacy rested on the force of arms, physical violence. Mary is not only the Virgin with the Child or the Mother at the foot of the cross, the "Mater Dolorosa" of the Pietas and Entombments. Mary is also the wife of the innumerable Marriage of the Virgin, Visitations, Nativitys, Adorations of the Magi or Shepherds, Flight in to Egypt, Presentations in the Temple, Circumcision. In all this iconography, the husband, Joseph, is always discreetly but clearly present. And this is obviously not a coincidence, but the translation of a desire of the Church to affirm the importance of the role of the family unit. We must add the "Holy Families" or "Holy Relatives", which are also numerous, and which extend the model to the circle of a family larger than the parental couple. This "feminist" effort, inside the concept of the family, is a statement of fact that results from the mere observation of Catholic art. A statement of fact that greatly displeases certain ideologies, both secular and religious, currently dominant in Europe, which have tirelessly striven, for three centuries, to give, of the Catholic and Orthodox religions, an image of stupidity, and of backwardness. It is this model of the woman and the family, a universal model, not only Catholic, which has been targeted for half a century by the ideologues at the service of the Great Influents who dominate the West. Proof that the model of society that was that of Catholicism still bother many projects of some contemporary sects. Throughout the Gothic period the woman is triply symbolic. - Symbol of the fall of man (Eve) Then symbol of his redemption (Mary). First dialectical symbolic, subtly evocative of the relations between man and woman. - Symbol of sacred, mystical love, with the Virgin Mary and the saints. Symbol also of the love of the child and the family. - More global symbol of the love of beings and their protection, especially the poor and the weak against the rich and the violent. This symbol is evoked by the iconography of Virgins of Protection or Mercy. The feminism of the Catholic civilization is still very clearly apparent in the art of official portraits, from Theodora to Blanche of Castile to Eleonor of Aquitaine, women have not ceased to hold an important political role in Catholic Europe . Not only in the kingdom of France. They ruled Spain (Isabella of Castile), the Italian cities (Mathilde of Florence), and held a constant political role in the principalities and duchies (Béatrice de Provence, Anne of Brittany), counties and seigneuries . A political role that will continue during the period of Catholic and Humanist Europe (Catherine and Marie de Medici, Maria Theresa of Austria, Elizabeth I of England ..). A political role that will only cease as a result of the French Revolution. This observation of the eminent and official political role, not only in the secrecy of the alcoves, of the woman can not be done in the Muslim countries, in Japan, in India, even in non-Islamized India and rarely in China, that has however known some empresses, fearsome wives. The particularity of this medieval catholic art is to have been univocal and intersocial. - Univocal, because this art is the expression of a unique ideology: Catholic Christianity in Western Europe, Orthodox Christianity in the East. A religious ideology that has no serious competition in medieval society, and which totally models European society, in a relatively effective way, both ethically and aesthetically. - Inter-social, because it is indeed an art shared by all layers of the European population from the top to the bottom of the social ladder. This art is of course ideologically conceived and even imposed by the aristocratic, religious and secular elites of time. But it is performed by artists-artisans who are all of popular origin, and it is intended for an audience that represents all social classes, from the aristocracy to the illiterate peasantry. There is no art reserved for this or that category of the population, no art for the elite, no art, different for the people. The whole society has the same art. Criticism is easy, but there is worse as a female model. Conceptually the Hindu model is very superior. Of course the Hindu model before the Islamic colonization, whose influence was catastrophic for the women of the Indian subcontinent. The Hindu model is much more complex than the Christian one, much more exhaustive by the diversity and the multiplicity of its approaches of the woman and the human being in general. To understand that truth exists only, out of the world, and that the world of living, and of death, which is inseparable to it, is only the place where meet and confront each other partial and multiple truths, of opposite appearances, is a multisecular privilege of the Hindu thought. A spiritual privilege, but also conceptual, rational. On the order of a humble reason, who is not the one, proud, pretentious, of the Goddess Reason of the "Ligths". But it is a fact that the Catholic and Orthodox model has been the basis of a comparatively more liberal society for women than in many other civilizations. It is in fact with the French Revolution and the Napoleonic Code that the status of women will considerably decline in France and throughout Europe. It will be necessary to wait between the two wars, and sometimes even after the second world war, so that the status of the European woman recovers some equality comparable to what was its status at the time medieval or the 18th century. It is also a fact that this archetype of the woman has beautifully inspired European art. This conception of the woman has been creative of beauty and meaning during several centuries, even beyond the strict period when the Catholic or Orthodox religious ideology reigned without any competition on Europe. The faith of this time is no longer shared by a large majority of the contemporary population in Europe. But the moral and social significance of this painting, of this model of woman, remains accessible to many people. Even atheists, agnostics or believers in other ideologies, religious or secular. The fact that this model is today the privileged target of certain contemporary ideologies demonstrates its permanence in Western mentalities, not to mention other cultures, inspired by Islam, Hinduism, Buddhism and Confucianism. It is the same with the beauty of this art. His aesthetic is not seriously questioned. Like for Paleolithic art, the art of Minoan crete, Egyptian art, Greco-Roman art, Hindu art, Buddhist art, the art of Chinese scholars, Japanese art, Muslim art, Amerindian art, Negro art, etc. the Beauty, variously appreciated individually, and the Sense, the global sense, the essential meaning, remain universally perceptible. Despite the diversity of cultures, the succession of generations, and differences in beliefs. A truly universal art, not globalist. Because this art, which has passed the test of time and civilizations, is the witness of a diversity necessary for Life. The diversity of cultures, beliefs, ideologies, ie their respect, and respect for the territory necessary for their development, is as important as diversity and respect for living beings and their biotope. (To be continued!)
Alte Pinakothek is a tourist attraction, one of the Art museums and galleries in Munich, Germany. It is located: 22 km from Unterföhring, 580 km from Stuttgart, 900 km from Prague. Read further
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